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Les moyens de communication alternatifs en Colombie, et quelques rapprochements a la question de genre
Catalina Carmona Ruiz / lundi 8 septembre 2008
 

La Colombie est un pays d’Amérique latine, peuplé d’environ quarante millions de
personnes son économie repose sur une agriculture forte et compétitive, une industrie
diversifiée et un secteur des services dynamique. Le président actuel est Alvaro Uribe Velez
(réélue pour un second mandat). Son programme de gouvernement néolibéral a favorisé la
paupérisation dans l’ensemble du pays. De plus, il est non favorable aux négociations avec la
guérilla du FARC (Force Armée Révolutionnaire de Colombie). Ces situations ont polarisé le
débat politique entre la droite au pouvoir et la gauche.

Après son élection, pour consolider son pouvoir et avoir une main mise total sur les
institutions, il a entamé des négociations avec les paramilitaires. Le but de celles-ci était la
répression des manifestations et l’élimination des opposants. Pour mener à bien leur mission,
le gouvernement à besoin de contrôler la quasi-totalité des médias présent sur le sol
colombien.

Face à cette situation préoccupante, il est donc important de savoir s’il existe d’autre
mode de communication non contrôlé par les pouvoirs public et capables de véhiculer les
idées nouvelles.

Mon travail résumé dans ce mémoire, constitue le point départ d’une étude relative
aux médias alternatifs en Colombie. Cette étude représente une grande première dans mon
pays, car elle permet de mettre en relief les différents moyens que possède toute personne qui
souhaite s’exprimé ou véhiculer des idées nouvelles. Il existe plusieurs modes de
communications en Colombie regroupant la télévision, la radio et la presse écrite. Force est de
constater que tous ces médias sont généralement contrôlés par les patrons des grandes
entreprises. Ces patrons sont favorables au groupe de pression étroitement contrôlé par le
pouvoir en place. Le journal « EL TIEMPO » qui couvre la totalité du pays appartient à la
famille « Santos ». Francisco Santos est l’actuel vice président de la Colombie. La main mise
des hommes d’affaire sur les médias du pays, a favorisé l’apparition de certains journaux et

radios indépendants. Cette nouvelle presse s’efforce donc de faire apparaître les vérités
cachées par les pouvoirs publics aux populations. Notre étude est plus basée sur la presse
alternative.

En effet, la presse alternative est constituée de radio privé et journaux locaux crée
par des personnes issues des milieux populaires et non favorables à la politique du pouvoir en
place et aux patrons des grandes compagnies. Elle est constamment la cible des paramilitaires
favorable au gouvernement. Les journalistes sont persécutés à mort. Face à cette menace, il a
été constaté, ces dernières années, un mouvement d’unification de toute la presse alternative
pour peser sur la vie politique du pays.

L’étude que j’ai effectuée dans le cadre de mon mémoire concerne la presse
alternative, plus précisément la presse écrite. Cette hypothèse a été retenue car ce mode de
communication laisse plus facilement des traces. Il existe plusieurs outils de traitement des
données écrites (outils statistique). L’interprétation des résultats est plus aisée. Il est plus
facile de constituer les preuves des articles parus dans la presse.

Dans l’ensemble de l’étude, je m’efforce de mettre en relief la contribution des
femmes dans la vie politique du pays et dans le fonctionnement des médias alternatifs.
J’insiste sur la contribution des femmes dans mon étude parce qu’il existe dans ce pays une
différence de traitement entre hommes et femmes.

L’étude démarre par une analyse théorique sur la définition des médias alternatifs et
des masses médias. Le terme masse médias étant affecté à l’ensemble de la presse proche du
pouvoir et des grands patrons.

Les différentes définitions des médias sont issues des pensées de grands écrivains
comme Kaplún, Castells, Bourdieu et Barbero.

Après les différentes définitions, l’étude aborde la situation des femmes dans la
société. Je m’efforce de montrer l’implication des femmes dans la vie politique Colombienne.
Des femmes comme Puyana et Ordaz, qui défendent les idées d’égalité entre homme et
femme, sont intervenu sur le sujet.

La deuxième partie est essentiellement basée sur la situation actuelle des masses
médias et de la presse alternatives. Dans cette partie, concernant les médias de masse je
m’efforce de mettre en évidence les grands groupes économiques qui possèdent des médias de
masse. Je décris la composition, la structuration et le fonctionnement de ce type de média. Je prends aussi en compte la manière donc les écris des différents journalistes des ces médias
sont publiés. En ce qui concerne les médias alternatifs, l’étude est basée sur les menaces qui
planent sur les journalistes et les projets de regroupement en vue des former un grand pôle de
pression.

La troisième partie fait référence à l’enquête que j’ai menée en Colombie sur les
journaux alternatifs. La collecte des donnés prends en compte les différents articles des
journaux que j’ai pu m’approprié et les différents entretiens que j’ai effectué (entretiens avec
des personnalités du monde de la presse alternatifs). Les donnés recueillies ont été traité en
utilisant les méthodologies quantitatives et qualitatives.

En résumé, mon étude portera sur la contribution des hommes et des femmes dans le
fonctionnement des médias alternatifs. Mon travail commence par une définition des
différents thèmes, le traitement des données issues des différentes enquêtes et entretiens puis
se termine par une présentation des différents résultats.


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